La démarche de cssJPG est celle d’utiliser l’espace public comme atelier de création collectif. Les participants sont invités à réaliser un travail d’investigation en lien avec notre environnement comme préalable nécessaire à une/des création(s) artistique(s).

Recueil d’images et d’éléments, d’impressions, partages d’idées, dynamiques communes sont autant d’étapes mises en place afin de permettre aux élèves la création d’une œuvre d’art collective basée sur l’observation, la refléxion et le partage.

Ainsi l’élève est placé au centre du processus créatif dans une démarche à la fois individuelle et collective d’investigation dans la ville de Rivesaltes, dans un jardin botanique, dans des espaces variés. Ce processus lui permettant de conceptualiser la future création artistique, d’échanger, de débattre et de créer.

La problématique retenue pour ce projet est celui que le L.P.A. travaille depuis plusieurs années à savoir questionner les écosystèmes urbains singuliers, rechercher comment la nature est bouleversée mais résiste dans des villes/villages envahies de sols bétonnés, asphaltés, bitumés. Les fenêtres éphémères proposées par l’artiste cssJPG et installées collectivement s’inscrivent pleinement dans cette réflexion.

Il s’agit donc en creux de faire voir et ressentir ces phénomènes écologiques qui vont de l’épuisement de l’eau, des hausses de température, des terres surpeuplées, du bruit de fond permanent à la résistance des mauvaises herbes, des friches, des fossés .. de toute ces espaces dans lesquels la nature essaye de retrouver sa multitude.

En préalable de la création, un travail d’éducation artistique à été effectué pour sensibiliser les participants aux œuvres et artistes travaillant ou aillant travaillé le thème de la nature.

Les formes : textureCLOUD, butterFLYER et WEBconnexion proposées par l’artiste permettront la création d’un « Jardin Sauvage » au centre et dans divers emplacements du L.P.A.

Ce jardin éphémère sera voulu comme un lieu d’émerveillement, à la fois œuvre artistique collective et aussi un « condensé conceptuel » de la nature sauvage, recomposée/décomposée géométriquement.

Le regard d’abord attiré par l’ensemble se projette ensuite dans la multitude d’images pour une lecture contemplative et polysémique.